Ce lieu de culte, érigé en 1929, a subi plusieurs restaurations, en 1962 tout d’abord. La chapelle fut sauvée de la ruine par la commune, qui la racheta le 5 août 1993 à l’association diocésaine pour la réhabiliter et l’agrandir l’année suivante.
Les techniques de construction de l’époque, bien que très solides, n’avaient pas les mêmes contraintes qu’aujourd’hui. Notamment pour les fondations (pas de vide sanitaire) faites de briques, de pierres et sans étanchéité de celles-ci. Cela à pour effet des remontées capillaires qui se traduisent par le gonflement du plâtre. Cet édifice est également dépourvu de VMC et de chauffage régulier (uniquement lors des offices religieux), ce qui accentue le phénomène.
L’étude menée en avril 2024 par l’entreprise BATISEK confirme un taux d’humidité moyen de 15 à 30 %. En préconisation, l’entreprise a injecté uniformément un hydrofuge sur 17 ml en septembre 2024. Cette opération a été effectuée à l’aide d’un équipement sans pression, pour obtenir une barrière homogène. La durée de l’assèchement du support varie entre 6 à 12 mois, voire plus, en fonction de la quantité d’eau qu’il contient et des conditions climatiques (exposition, ventilation, chauffage, teneur en sels minéraux, etc.). Coût des travaux de la ligne d’arase : 8 414 € HT.
Dans la continuité des recommandations, nous avons installé un système de chauffage par pompes à chaleur air/air (coût : 37 507 € HT), afin d’assurer une chauffe constante (18° C) et la déshumidification de l’espace intérieur de la chapelle, par deux consoles verticales placées de part et d’autre de l’autel.
Il faudra également programmer la réfection et l’étanchéité extérieure de l’édifice pour compléter les travaux déjà engagés, avant d’envisager la remise en état des murs intérieurs.
